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L'homme qui marchait trop : un conte moderne de données et de doute

Un travailleur du Jiangsu a été licencié pour avoir fait 16 000 pas pendant un congé maladie ; le tribunal a ensuite jugé le licenciement illégal

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David

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L'homme qui marchait trop : un conte moderne de données et de doute

Cela a commencé, comme la plupart des tragédies modernes, avec des données. Un homme dans la province du Jiangsu en Chine—connu publiquement seulement sous le nom de Cheng—se remettait d'une blessure à la jambe lorsque les chiffres de son application de suivi des pas sont devenus des motifs de suspicion. Seize mille pas. Un jour. Trop, a dit son employeur, pour quelqu'un supposément trop blessé pour travailler.

L'entreprise ne s'est pas arrêtée aux chiffres. Ils ont vérifié les images de sécurité, ont vu Cheng marcher rapidement près du bureau, et ont décidé que les preuves parlaient plus fort que n'importe quel certificat médical. En quelques jours, il a été licencié—accusé d'avoir falsifié son congé maladie.

Mais les chiffres, comme toujours, racontent des demi-vérités. Un pas n'est pas un sprint. Seize mille d'entre eux pourraient signifier une promenade tranquille, une nuit agitée, ou simplement une journée passée à essayer de guérir en mouvement. Pourtant, dans un monde obsédé par les métriques, la nuance survit rarement.

Cheng s'est battu. Il a demandé un arbitrage, puis la justice. Le tribunal local a finalement statué que l'entreprise avait agi illégalement, lui ordonnant de lui verser près de 120 000 yuans. Le jugement ne portait pas seulement sur l'emploi d'un homme—il s'agissait de la ligne entre la surveillance et l'examen, entre les données de performance et la dignité personnelle.

#China#WALKING#Man

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